La foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas. (He 11)
Ce 2e dimanche de Carême nous ouvre à l’espérance. Le Christ transfiguré nous fait entrevoir la résurrection. Sa descente dans l’abîme de la souffrance et de la mort est la condition pour nous délivrer de cette issue fatale. Sa transfiguration veut affermir notre foi par laquelle nous entrevoyons déjà l’invisible. L’objet de notre espérance n’est pas une illusion, mais une réalité. C’est le mystère du grain de blé. Si on ne le jette pas en terre, il ne peut donner naissance à une nouvelle plante. Aujourd’hui, nous sommes invités à renouveler notre foi et notre espérance, surtout à un moment de notre vie où tout semble s’écrouler. Le désespoir nous guette, seuls, nous ne pouvons-nous en sortir. Mettons- nous en prière, Jésus nous attend. Que sa présence nous illumine et nous montre le chemin de Pâques. Écoutons le Fils bien-aimé du Père, suivons Celui qui a pris sur Lui nos souffrances, qui est entré dans notre mort.
Au terme d’un carême, il n’y a pas le carême, mais Pâques.
Au terme du chemin de croix, il y a la croix, arbre de vie.
Sur quels sommets d’incandescence
entendrez-vous le Bien-Aimé
vous parlant depuis la nuée ?
Suivez Jésus transfiguré :
demain, il sera crucifié
en signature d’Alliance.
Didier Rimaud