3e – 5e dimanche de Carême 2017

3e – 5e dimanche de Carême 2017

16729251_10158170006865075_2104029196394107228_n[1]News_Troisieme Di CaremeA_20170319

Méditation du Pape François du 3e dimanche de Carême

(RV) Le temps de Carême est propice à la rencontre personnelle avec le Christ, a expliqué le Pape François ce dimanche à l’Angélus reprenant l’Evangile du jour qui évoque la rencontre entre Jésus et une femme de Samarie. C’est le moment où Jésus et ses disciples traversaient cette région habitée par des gens que les hébreux méprisaient, car ils la considéraient schismatique et hérétique. Or il s’agit de l’une des premières populations qui adhéra à la prédication chrétienne des Apôtres. Le Pape s’arrête sur le dialogue entre Jésus et la Samaritaine. Jésus lui demande à boire, puis dans la conversation qui s’installe, la femme se rend compte qu’elle a devant elle le Messie, en personne. Fait rare, Jésus confirme ses soupçons : «Je le suis, moi qui te parle».

A la source de la Parole de Dieu

La Samaritaine se retrouve à la source de la Parole de Dieu, cette source dont jaillit de l’eau qui donne la vie éternelle et qui a été répandue dans nos cœurs le jour de notre baptême. «Nous avons peut-être oublié que Dieu nous a transformés et remplis de sa grâce, que nous ayons réduit ce grand don à un simple épisode de notre vie personnelle», dit le Saint-Père. Si c’est le cas, «alors nous allons à la recherche de puits qui ne désaltèrent pas et qui ne contiennent pas d’eau pure». Ce passage de l’Evangile de Jean est précisément pour  ceux qui connaissent déjà le Christ, mais qui ne l’ont peut-être  pas encore rencontré en personne, ni n’ont parlé avec lui. «Peut-être que nous ne l’avons pas encore reconnu comme notre Sauveur ».  Ce temps de Carême est une occasion propice pour se rapprocher de lui, le rencontrer dans la prière, pour parler avec lui, et l’écouter. C’est l’occasion de voir son visage dans le visage d’un frère ou d’une sœur souffrante., pour renouveler en soi-même la grâce reçue du Baptême, pour se désaltérer à la source de la Parole de Dieu et de son Esprit Saint ; et ainsi découvrir aussi la joie de devenir artisans de réconciliation et instruments de paix dans la vie quotidienne.

16708665_10158170004785075_8953331001886366667_n[1]News_Quatrieme Di CaremeA_20170326
Ce dimanche 26 mars, quatrième du Carême, le Pape François s’est adressé à la foule depuis la fenêtre du Palais apostolique pour la prière de l’Angelus Place Saint-Pierre. Sous un soleil printanier, il a invité les fidèles à faire confiance à Jésus, vraie « lumière du monde », et non aux fausses lumières qui nous éloignent du prochain.

Ce dimanche, le Pape s’est concentré sur l’Évangile du jour. Un récit dans lequel Jésus redonne la vue à un homme aveugle de naissance. À travers ce miracle, le Christ se manifeste comme la « lumière du monde » dit François. Cet épisode de la Bible pousse à réfléchir « à notre foi en le Christ, fils de Dieu, et en même temps, fait référence au baptême, qui est le premier sacrement de la foi, celui qui fait venir la lumière », grâce à la « renaissance de l’eau et de l’Esprit saint ». C’est ainsi que « chacun de nous est illuminé à travers le baptême » explique le Pape.

Cet homme aveugle de naissance, sans nom, « il représente nous-même, quand nous ne réalisons pas que Jésus est la lumière du monde, quand on regarde ailleurs, quand on préfère compter sur les petites lumières, quand on tâtonne dans l’obscurité » compare François. Comme cet aveugle qui guérit, « nous aussi nous avons été éclairés par le Christ dans le baptême, et nous sommes appelés à se comporter comme des enfants de lumière » insiste le Saint-Père.

Ce baptême exige de choisir « de marcher dans la lumière », c’est-à-dire de d’abord abandonner les « fausses lumières, celles des préjugés qui déforment la réalité et provoquent de la haine contre ceux qui jugent sans pitié et condamnent sans appel ». Le Pape le rappelle, « ces bavardages sur les autres qui occupent les journées de chacun, c’est marcher dans l’ombre et non dans la lumière ».

L’autre lumière factice, parce qu’ils sont séduisants et ambigus, ce sont les intérêts personnels. Car « si nous évaluons les gens et les choses en fonction du critère de notre propre utilité, notre plaisir, notre prestige, nous ne sommes pas dans la vérité dans les relations et les situations ». « La recherche du gain personnel, c’est marcher dans l’ombre. » Et pour éviter cela, le Pape appelle à « un changement radical de mentalité, une capacité de juger les hommes et les choses selon une autre échelle de valeurs, celle qui vient de Dieu ».

News_Cinquieme Di CaremeA_20170402 

error: Content is protected !!